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La France doit modifier sa copie sur la répartition des aides de la politique agricole commune sous deux mois. Si la dynamique de baisse des surfaces enclenchée en 2023 se poursuit en 2024, il faudra d’urgence réallouer les fonds fléchés sur la conversion vers la consolidation des fermes existantes. La FNAB presse donc le Ministère de l’Agriculture de publier les chiffres des surfaces agricoles bio en 2024 et d’avancer sur la négociation des réallocations budgétaires.

Si les surfaces continuent de baisser il faut décréter l’état d’urgence Bio

Le gouvernement français, avec le soutien de la représentation démocratique parlementaire, a réaffirmé lors des négociations de la commission mixte paritaire sur la loi d’orientation agricole sa volonté de faire la transition de l’agriculture française vers la Bio.

21% de surfaces bio en 2030, tel est l’engagement de la France !

21% de surfaces bio en 2030, c’est possible à condition d’aligner les politiques publiques avec cet objectif. “ Depuis deux ans, on perd des surfaces bio et quand on perd des surfaces, c’est toute la chaîne de valeur qui est déstabilisée. Pour préparer l’avenir correctement il faut qu’on sache où on en est ” explique Philippe Camburet, président de la FNAB.
 

Réallouer le 1 milliard d’euros de la conversion pour consolider le patrimoine bio français !

Si, comme on le pressent des retours du terrain, les surfaces continuent à baisser en 2024, un reliquat budgétaire de l’ordre d’un milliard d’euros va être disponible sur l’enveloppe de la conversion Bio. La Ministre de l’Agriculture a soutenu l’idée de cette réaffectation le 17 janvier dernier.

La FNAB a présenté ses propositions à de nombreuses reprises ces derniers mois, sans aucun retour à ce jour, alors que le calendrier s’accélère :

• Hausse du crédit d’impôt bio à 6 000 euros par ferme jusqu’à 2028
• Hausse de l’éco-régime bio à 145 euros par hectare et par an
• Programme opérationnel sur le lait bio pour aider la filière à se structurer
• Bonus Bio sur les PCAE
“ Le vrai sujet de cette réforme de la PAC à mi-parcours c’est la réallocation des enveloppes bio. Le temps passe, on propose des choses et en face on ne voit rien venir, nous commençons à nous demander si cette réforme n’est pas en train de se négocier sans la profession ” s’étonne Philippe Camburet.
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