Depuis mi-janvier, un mouvement de colère s’est levé dans le milieu agricole, réclamant principalement un meilleur revenu pour les producteurs et productrices. La semaine dernière, Gabriel Attal et Marc Fesneau, après avoir annoncé une enveloppe de seulement 50 millions d’euros pour les fermes bio (contre 271 de besoins estimés par l’ensemble des organisations agricoles), ont annoncé la suspension du plan Ecophyto (qui devait comprendre un fonds d’indemnisation pour les contaminations au prosulfocarbe) et la levée de certaines normes environnementales pour accéder aux aides PAC.
Depuis l’annonce de l’enveloppe de 50 millions d’euros, l’ensemble des GRAB et des GAB ont pris largement contact avec leurs parlementaires et leurs préfectures pour faire entendre la voix de la filière bio, et réclamer un fond d’urgence à la hauteur pour maintenir les fermes bio en bio. Les rendez-vous sont toujours en cours. En Pays de la Loire, nous avons rencontré les cinq Préfets de la région avec une écoute attentive de nos préoccupations et de nos demandes concrètes pour sauver la bio.