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Communiqué de presse de la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique via la CAB Pays de la Loire

L’Europe, alliée de toujours de l’agriculture française et de la Bio !

A la suite d’un contexte électoral marqué par un rejet massif de la construction européenne, les agricultrices et agriculteurs bio du réseau FNAB rappellent que l’histoire de l’agriculture et celle de l’agriculture biologique est intrinsèquement liée à l’Europe.

Les agriculteurs français, premiers bénéficiaires de la solidarité européenne

Il faut le redire : l’agriculture française est la grande gagnante de la construction européenne. La politique agricole commune est le premier poste de dépenses budgétaires européen, avec un tiers du budget et les agriculteurs français en sont les premiers bénéficiaires avec plus de 9 milliards d’euros distribués chaque année. « Nous devons dire merci à nos voisins européens pour nous avoir soutenus et fait confiance depuis plus de 60 ans » explique Philippe Camburet, président de la FNAB. « Oui, l’Europe nous pousse à évoluer pour mieux prendre en compte les enjeux de société, notamment les impacts de moins en moins acceptables de notre système agricole productiviste, mais elle le fait en nous accompagnant, pas en nous mettant dos au mur » ajoute Philippe Camburet.

Par définition l’agriculture biologique est européenne

Pour les agriculteurs et agricultrices bios, l’histoire est encore plus forte puisque notre label est européen ! « Cette histoire européenne, nous l’avons voulu, pour des raisons politiques mais aussi pour des raisons économiques, avoir une réglementation uniformisée sur toute l’Europe. C’est aussi se créer un marché plus large, faciliter les échanges commerciaux, dans un sens comme dans l’autre » précise Philippe Camburet. L’Europe a accompagné le développement de la Bio en la rendant économiquement incitative, avec la création des aides à la conversion et des aides au maintien. C’est aussi l’Europe qui a le pouvoir de nous donner les outils de régulation de marché dont nous avons besoin aujourd’hui pour traverser la crise de la demande que connaît la Bio. « Que ce soit en raison de la pollution de l’eau potable par les phytosanitaires ou du coût de la malbouffe pour la société, nous n’avons pas d’autres choix que d’évoluer. Dire le contraire, vouloir maintenir à tout prix le productivisme agricole, faire de l’Europe le bouc émissaire de nos difficultés du quotidien, c’est faire l’autruche et nous emmener dans le mur » conclut Philippe Camburet.

La FNAB réaffirme son profond attachement au projet européen, projet d’avenir, projet qui nous fait avancer ensemble. Ne cédons pas à la tentation du retour en arrière.

Contact presse

Philippe Camburet
06 77 94 85 19
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